Le pétrole repart à la hausse, comme les actions
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a grimpé de 1,23%, ou 97 cents, pour clôturer à 79,28 dollars à Londres.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de novembre a avancé de 1,13% ou 85 cents à 75,88 dollars.
"Mais au cours des deux dernières heures de la séance, les cours sont passés en territoire positif dans le sillage de la hausse des actions", a souligné le spécialiste. "Fondamentalement, on assiste à un changement d'attitude en faveur du risque", a-t-il ajouté.
Le dollar s'est aussi un peu affaibli vendredi ce qui constitue la plupart du temps "un feu vert pour une hausse des prix du brut", rappelait encore M. Yawger.
Les deux contrats de référence sont restés supérieurs à leur niveau de clôture de vendredi dernier et proches de leurs derniers sommets, à 80,75 dollars le baril pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. mardi et 76,98 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. au début de l'été.
Les marchés pétroliers "sont coincés entre une correction assez naturelle après un mois de hausse et un contexte macroéconomique toujours favorable aux prix", a résumé Pierre Veyret, d'Activtrades, qui met en avant "l'insuffisance de l'offre".
Dans ce contexte, le sommet des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l'accord OPEP+ lundi est très attendu.
Si peu d'observateurs tablent sur un changement de politique, les effets contre-productifs de cours jugés trop hauts par les consommateurs pourraient encourager le cartel de producteurs à réagir et ouvrir davantage les vannes.
"Une telle décision surprise la semaine prochaine pourrait déclencher une réaction réflexe de baisse" du marché, explique à l'AFP Han Tan, de Exinity.
Le gaz, qui traverse comme le pétrole une période de forte demande alors que l'offre est limitée, a de son côté connu un nouveau pic vendredi.
Son prix a atteint à l'ouverture des échanges, peu après 06H00 GMT, la barre des 100 euros le mégawattheure (MWh) sur le marché européen de référence, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, une première.
(c) AFP