Le pétrole rattrapé par les stocks américains en hausse et un dollar fort, le gaz flambe
Vers 13H05 GMT (15H05 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, était en baisse de 1,09% par rapport à la clôture de la veille, à 77,78 dollars à Londres.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois perdait 1,71% à 73,55 dollars.
Un temps mis de côté, le rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) sur les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis publié mercredi, montrant une augmentation de 4,6 millions de barils la semaine dernière, a finalement mis un léger coup de froid sur le marché.
La force du dollar, qui a atteint jeudi un plus haut en un an, pèse également sur les cours puisqu'il rend le brut plus onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.
Le marché du brut est également sujet à des prises de bénéfices après un début de semaine en fanfare.
Dans ce contexte, le sommet des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l'accord OPEP+ lundi prochain est très attendu par le marché, même si peu d'observateurs tablent sur une réaction de leur part.
Le secrétaire général de l'OPEP Mohammed Barkindo, en marge d'une réunion technique tenue mercredi, a estimé que "dans l'état actuel des choses, la restitution sur le marché de 400.000 barils par jour chaque mois contribue à répondre à l'augmentation progressive de la demande" sans verser dans une "surcharge de l'offre."
Le gaz, qui traverse comme le pétrole une période de forte demande alors que l'offre est limitée, notamment par une série de problèmes techniques sur des installations de GNL (gaz naturel liquéfié), a de son côté connu un nouveau pic jeudi.
Son prix a atteint peu après 8H30 GMT (10H30 HEC) jeudi 98,23 euros euros le mégawattheure (MWh) sur le marché européen de référence, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, une première.
Cette hausse des prix est amplifiée au Royaume-Uni, très dépendant du gaz pour générer de l'électricité et déjà en proie à un certain nombre de pénuries, dont l'essence.
Le gaz britannique pour livraison dans un mois a quant à lui touché 252,53 pence par thermie (une unité de quantité de chaleur) ce matin, avant de légèrement reculer.
(c) AFP