Les stocks américains font rebondir le pétrole, avant un nouveau repli
Le contrat à terme sur le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé à 78,64 dollars à Londres, en baisse de 0,56% ou 45 cents par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. américain pour la même échéance a lui abandonné 0,61% ou 46 cents, pour finir à 74,83 dollars.
Le document a montré que les réserves de brut aux États-Unis avaient sensiblement augmenté, de 4,6 millions de barils (Mb), lors de la semaine terminée le 24 juin, alors que le marché s'attendait à une nouvelle baisse de 2,48 millions de barils.
Il s'agissait de la première hausse après une séquence de sept baisses d'affilée.
Une hausse des stocks indique, en général, que l'offre rattrape la demande, ce qui est de nature à faire baisser les prix.
Pourtant, le rapport a fait bondir les cours, au point que le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a grimpé jusqu'à 79,40 dollars, et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. à 75,79 dollars, leurs plus haut de la journée.
Une réaction inattendue que Matt Smith, analyste pour le fournisseur de données spécialisées Kpler, a mis sur le compte d'un ajustement technique qui a faussé la publication.
Quelque 1,3 million de barils par jour, à l'origine indéterminée, ont ainsi été ajoutés aux chiffres de production, ce qui équivaut à 9,1 millions de barils sur une semaine.
"Les spéculateurs sont à fond", a lui expliqué Robert Yawger, responsable des contrats à terme sur l'énergie chez Mizuho Securities. "Et ils ont essayé de défendre leurs positions" à la hausse, en poussant les prix vers le haut.
Mais le marché a fini par reprendre ses esprits en fin de séance, intégrant la hausse des stocks mais aussi celle de la production aux États-Unis, qui a atteint 11,1 millions de barils par jour (mb/j), contre 10,6 en moyenne durant la semaine précédente.
C'est la première fois depuis la semaine qui a précédé le passage de l'ouragan Ida dans le Golfe du Mexique et en Louisiane que la production retrouve un niveau supérieur ou égal à 11 mb/j.
L'événement climatique avait entraîné la fermeture de la plupart des plateformes de la zone et entraîné des dégâts sur certaines de ces installations. Selon le dernier bilan du Bureau de régulation de l'environnement et de la sécurité (BSEE), le 23 septembre, 16% des capacités de production du Golfe manquaient encore à l'appel.
Les opérateurs n'ont cependant laissé les prix se replier que légèrement, avant d'offrir de nouveau du soutien, a souligné Robert Yawger. "Je serais surpris si les achats ne repartaient pas" rapidement, "pour orienter de nouveau le marché à la hausse".
Le marché a vu récemment augmenter le volume des options d'achats (calls) à 90 dollars et au-delà, ce qui signifie que les investisseurs tablent sur une poursuite de l'ascension du prix de l'or noir dans les semaines à venir.
(c) AFP