Le pétrole consolide après une semaine faste, le dollar n'aide pas
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre, coté à Londres, a clôturé en baisse de 0,43% ou 33 cents, à 75,34 dollars.
Quant au baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. américain, pour le contrat à échéance en octobre, il a lâché 0,88% ou 64 cents, pour finir à 71,97 dollars.
A cela s'ajoute le rétablissement progressif des capacités de pompage des installations du Golfe du Mexique, près de trois semaines après le passage de l'ouragan Ida, souligne Nishant Bhushan, analyste du cabinet Rystad Energy.
Sur la semaine, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. reste en hausse marquée de 3,31%, et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. de 3,22%.
Certaines plateformes demeurent néanmoins à l'arrêt, de même que des raffineries.
Les moindres capacité de raffinage se ressentent sur le prix de l'essence, qui a encore augmenté vendredi, pour atteindre 3,194 dollars le gallon (3,78 litres) en moyenne aux États-Unis, contre 2,19 dollars seulement il y a un an, soit 45% plus cher.
Côté production, James Williams a également relevé que dix nouveaux forages (hors exploitation en mer) avaient été annoncés cette semaine, contre cinq environ en moyenne ces dernières semaines.
"Il faudra attendre plusieurs mois avant que ces forages ne deviennent des puits", prévient l'analyste, "mais c'est un indicateur de production". Durant la pandémie, le rythme d'ouverture des puits s'était ralenti, au point de faire baisser, un temps, la capacité de production des États-Unis.
Les membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), et leurs alliés de l'accord OPEP+ (dont ne font pas partie les États-Unis), se sont jusqu'ici tenus à leur stratégie de relèvement très progressif de la production pour ne revenir au niveau d'avant la pandémie qu'en septembre 2022.
(c) AFP