Le pétrole stable, la production américaine inquiète toujours
Vers 11H45 GMT (13H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 75,40 dollars à Londres, en hausse de baisse de 0,08% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour octobre cédait de son côté 0,15% à 72,50 dollars.
"Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. n'était plus qu'à 2 dollars de son plus haut de 2021, qui était aussi son plus haut depuis octobre 2018", souligne Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank, qui juge "probable" que les cours renouent avec ce niveau prochainement.
"La production du Golfe du Mexique met beaucoup de temps à se rétablir, deux semaines après le passage de l'ouragan Ida", ajoute-t-il.
En revanche, la production américaine semble moins affectée par la tempête tropicale Nicholas, qui a touché terre au Texas mardi matin.
Cette baisse des extractions américaines compense la hausse de celles de l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés), à un moment où la demande de pétrole est vigoureuse.
Les réserves américaines ont ainsi fortement reculé la semaine dernière (-6,4 millions de barils de brut).
"La hausse continue des prix du gaz, qui commence à inquiéter en Europe, va bénéficier aux prix du pétrole et c'est une situation qui a des chances d'empirer", prévient Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.
(c) AFP