Le pétrole en forme grâce à l'Opep, qui table sur une demande régénérée en 2022
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé en hausse de 0,80% ou 59 cents à 73,51 dollars.
À New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour octobre a lui conclu également en progression, de 1,04% ou 73 cents, à 70,45 dollars.
La publication de l'OPEP, qui voit la demande progresser l'an prochain de 0,9 million de barils par jour (mb/j) de plus que prévu le mois dernier, a permis de consolider la hausse acquise en début de séance.
"Ils semblent plus optimistes sur la demande des six prochains mois", a commenté Michael Lynch, président du cabinet Strategic Energy & Economic Research (SEER). "Et les gens s'attendent donc davantage à une hausse des prix, au moins aujourd'hui."
En début de séance, les cours avaient profité de la lenteur du redémarrage des installations pétrolières du Golfe du Mexique après Ida, l'ouragan dont le passage remonte maintenant à plus de deux semaines.
Lundi, les équipements assurant d'ordinaire 43,6% de la production de la région étaient encore à l'arrêt, selon le Bureau de la régulation de l'environnement et de la sécurité (BSEE).
À cela s'ajoute l'arrivée de la tempête tropicale Nicholas, qui devait atteindre les côtes du Texas lundi en fin de journée, et dont les services de météorologie nationale n'excluaient pas qu'elle se transforme en ouragan.
"Ça ne va pas faire de dégâts importants", a anticipé Michael Lynch, "mais cela va repousser le rétablissement" des opérations de forage et d'exploitation qui était en cours depuis le passage d'Ida.
Pour autant, l'analyste s'attend à ce que l'effet des perturbations s'estompe au fil des prochains jours, privant les cours d'un soutien de poids et les empêchant de grimper davantage.
(c) AFP