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Le pétrole entraîné à la baisse par le dollar et l'Opep+

prix du petrole Cours de clôtureCours de clôture: Les cours du pétrole sont résolument partis à la baisse mardi en fin de séance, sous l'effet de plusieurs facteurs conjugués, du dollar en hausse aux orientations prudentes de l'Opep, en passant par le repli de Wall Street.
Le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé en baisse de 0,73% ou 53 cents, à 71,69 dollars, à Londres.

A New York, le contrat à terme du baril de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour échéance en octobre, a lui abandonné 1,35% ou 94 cents, à 68,35 dollars. Il n'y avait pas eu de clôture du WTI lundi, jour férié aux États-Unis, le prix de référence étant donc celui de vendredi.

Les prix du brut ont été érodés par l'appréciation du dollar, qui se redressait après avoir souffert la semaine dernière. "Quand le dollar se raffermit, c'est rarement un élément positif" pour l'or noir, a rappelé Bart Melek, responsable de la stratégie matières premières pour la banque d'investissement canadienne TD Securities.

La morosité relative de Wall Street, avec un indice Dow Jones de nouveau en baisse, pesait aussi sur les cours, selon lui.

Le pétrole était aussi affecté par les révisions à la baisse des prévisions de croissance américaine par plusieurs économistes, notamment ceux de la banque Goldman Sachs, qui dit prendre en compte les effets prolongés du variant Delta du coronavirus et la fin des mesures de soutien du gouvernement Biden.

"C'est assez logique, une croissance économique moindre implique des anticipations d'une demande (de pétrole) plus faible", a souligné Bart Melek.

Pour l'analyste, le comportement de l'OPEP, avec ses alliés de l'accord OPEP+, indique déjà que les pays membres de l'organisation s'attendent à une reprise économique et une sortie de pandémie plus lentes que prévu.


Lundi, plusieurs médias avaient annoncé que le géant pétrolier Aramco avait ainsi abaissé ses prix pour ses clients asiatiques, laissant entendre que la demande était fragile.

Mardi, le PDG du groupe pétrolier russe Loukoïl, Vaguit Alekperov, a indiqué au quotidien Kommersant que des prix du baril s'inscrivant dans une fourchette de 65 à 75 dollars étaient "confortables pour les consommateurs". Les pays de l'alliance OPEP+, dont fait partie la Russie, "souhaitent s'y maintenir en régulant les volumes", a-t-il ajouté.

Mercredi dernier, l'OPEP+ avait, sans surprise, confirmé, à l'issue d'un sommet ministériel express, le maintien du calendrier de relèvement de la production de 400.000 barils par jour pour le mois prochain.

(c) AFP

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