Le pétrole cale après une déclaration du vice-Premier ministre russe
Vers 14H10 GMT (16H10 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 70,74 dollars à Londres, en baisse de 1,24% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour octobre perdait de son côté 1,65% à 67,37 dollars.
En attendant l'issue du sommet, les observateurs et acteurs du marché sont particulièrement sensibles aux déclarations des ministres y participant.
"Les compagnies (pétrolières russes) rétablissent en douceur leur production en respectant leurs obligations", a affirmé à l'agence Interfax M. Novak, dont le portefeuille comprend l'Energie, "mais elles disent aussi qu'elles peuvent le faire plus vite et en plus grande quantité", une déclaration en forme de flèche dans la politique consensuelle du cartel.
Le groupe a prévu lors du dernier sommet ministériel le 18 juillet d'augmenter sa production chaque mois de 400.000 barils par jour, avec pour objectif à terme de remettre dans les tuyaux les 5,4 millions de barils quotidiens qu'il laisse encore sous terre.
Il devrait s'y tenir, estiment de nombreux analystes.
Le marché attend par ailleurs mercredi les données sur les stocks de pétrole brut aux États-Unis, publiées par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) à 14H30 GMT.
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), aux estimations jugées moins fiables, a indiqué que ceux-ci avaient baissé de 4 millions de barils dans le pays la semaine passée.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les données publiées par l'EIA sont également attendues en baisse mais dans une proportion moindre, de 2,5 millions de barils.
(c) AFP