Le pétrole reprend son souffle avant les stocks américains
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 70,84 dollars à Londres, en baisse de 0,30% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois perdait 0,43% à 67,25 dollars.
"Le remarquable retournement de situation par rapport à la frénésie de vente de la semaine dernière a été stimulé par une série de catalyseurs favorables", résume Stephen Brennock, analyste de PVM.
Au rang de celles-ci l'autorisation complète lundi aux États-Unis du vaccin Pfizer/BioNTech contre le Covid-19, espoir pour la vigueur de la demande du premier consommateur de brut.
Côté offre, c'est du Mexique qu'est parti un soutien des prix avec l'incendie dimanche d'une plateforme pétrolière en mer.
Bien que maîtrisé une heure après son déclenchement, il a contraint le groupe public Pemex a suspendre l'activité de forage de 125 puits de la zone, réduisant, d'un coup, la production du groupe mexicain de plus de 400.000 barils par jour, selon une note de l'agence de notation Fitch Ratings.
"Il faudra probablement attendre lundi prochain pour que la production reprenne", estime Carsten Fritsch, de Commerzbank.
Le marché attend par ailleurs mercredi les données sur les stocks de pétrole brut aux États-Unis, publiées par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) plus tard dans la journée.
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), aux estimations jugées moins fiables, a indiqué que ceux-ci avaient baissé de 1,6 million de barils dans le pays la semaine passée.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les données publiées par l'EIA sont également attendues en baisse dans des proportions comparables, de 2 millions de barils.
(c) AFP