Les marchés pétroliers se rassurent avec des stocks en baisse aux USA
Vers 09H50 GMT (11H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 69,83 dollars à Londres, en hausse de 1,16% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre gagnait dans le même temps 1,05% à 67,29 dollars.
La fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), a fait état de stocks de brut en baisse de quelque 1,2 million de barils la semaine passée dans le pays.
"Même si elles sont confirmées par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), ces données ne suffiront probablement pas à renverser le sentiment de découragement actuel", a repris M. Varga.
Le marché attend de cette source jugée plus fiable une baisse de 1,45 million de barils, selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg.
"Les prix du pétrole brut continuent à être confrontés à des vents contraires dus à la propagation rapide du variant Delta, et de nouveaux blocages suscitent des inquiétudes quant à la demande en Asie", estime de son côté Avtar Sandu, de Phillip Futures.
Le Japon connaît notamment depuis fin juin une cinquième vague de coronavirus, la pire à ce jour, sous l'effet notamment du variant Delta, plus contagieux.
Les infections au Covid-19 "se propagent à travers le Japon à une échelle jamais observée jusque-là", a d'ailleurs déclaré mardi matin Yasutoshi Nishimura, le ministre chargé de coordonner la gestion de la crise sanitaire.
(c) AFP