Le pétrole va de l'avant, ignorant l'avertissement de Washington contre l'Opep+
Vers 09H55 GMT (11H55 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 71,73 dollars à Londres, en hausse de 0,41% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre gagnait dans le même temps 0,32% à 69,47 dollars.
Le cartel n'augmente que modestement sa production depuis le début de l'année après l'avoir drastiquement coupée l'an dernier, ce qui soutient les prix du brut.
La hausse des cours du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., a priori contre-intuitive, "laisse à penser que le marché table sur une fin de non-recevoir de la part de l'OPEP", a réagi Jeffrey Halley, analyste de Oanda.
Cette demande de Washington illustre aussi le fait que "seule l'OPEP+ a actuellement la capacité d'augmenter de manière significative l'offre de pétrole dans le monde, ce qui lui confère un grand pouvoir sur le marché", a estimé de son côté Carsten Fritsch, de Commerzbank.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) n'a par ailleurs pas partagé jeudi l'inquiétude de la Maison blanche, du moins à moyen terme.
L'institution qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique estime que le marché pourrait même "redevenir excédentaire en 2022" si l'OPEP+ continue à abandonner ses coupes et si les autres producteurs ouvrent le robinet en réponse à des cours plus élevés, selon les conclusions de son rapport mensuel publié jeudi.
L'AIE a par ailleurs revu en baisse ses prévisions de la demande pétrolière mondiale pour cette année, en raison de la progression de la pandémie notamment en Asie.
(c) AFP