Le pétrole sur la défensive après les critiques contre l'Opep+ et les stocks américains
Vers 15H10 GMT (17H10 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 70,08 dollars à Londres, en baisse de 0,78% par rapport à la clôture de mardi.
Les deux cours de référence avaient déjà connu un début de semaine mouvementé, ayant perdu aux alentours de 2,5% lundi avant de les regagner le lendemain.
Mercredi, après avoir été à l'équilibre en début de séance européenne, les cours de l'or noir ont été entraînés vers le bas à la mi-journée en raison de critiques de la Maison Blanche contre la politique du cartel de producteurs composé des treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs dix alliés, communément appelé OPEP+.
L'OPEP+ n'en fait "pas assez" et menace la reprise de l'économie mondiale et les prix à la pompe, a tancé le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan.
"La hausse des coûts de l'essence, si elle n'est pas maîtrisée, risque de nuire à la reprise mondiale en cours", a-t-il affirmé dans une déclaration obtenue par l'AFP.
Les membres de l'OPEP+ n'augmentent que modestement leur production depuis le début de l'année après l'avoir drastiquement coupée l'an dernier, une action qui soutient les prix du brut.
Cette baisse des cours s'est adoucie à la publication à 14H30 GMT par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) de l'état des réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis pour la semaine passée, en légère baisse de 450.000 barils à 438,8 millions de barils.
Ce recul, moindre que les prévisions des analystes, est cohérent avec les chiffres annoncés la veille par la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier dans le pays, l'American Petroleum Institute (API).
Les stocks d'essence se sont également repliés la semaine passée aux États-Unis, toujours selon l'EIA, signe encourageant pour la demande du premier consommateur de brut.
(c) AFP