Le pétrole dégringole face aux cas de Covid-19 aux Etats-Unis et en Chine
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 67,95 dollars à Londres, en baisse de 3,89% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre perdait 4,19% à 65,42 dollars.
"La demande est un sujet de préoccupation pour les négociants en pétrole car les cas de variant Delta continuent d'augmenter aux États-Unis", commente Naeem Aslam, analyste d'Avatrade.
Le coronavirus gagne à nouveau du terrain depuis début juillet chez le premier consommateur de brut au monde et le nombre de nouveaux cas quotidiens a dépassé la barre des 100.000, du jamais vu depuis février, selon les données des Centres de lutte et de prévention des maladies (CDC).
Dans le même temps la Chine, deuxième consommateur mais premier importateur mondial de pétrole brut, "est aux prises avec son pire épisode de Covid-19 depuis les premiers jours de la pandémie", relève Stephen Brennock, de PVM.
Face à cette résurgence du Covid-19 dans des dizaines de villes, les autorités ont décrété le confinement de la population d'agglomérations entières et pris des mesures comme l'interruption de liaisons de transport intérieures et l'organisation de dépistages massifs.
Pékin a aussi durci les restrictions sur les voyages des Chinois à l'étranger.
"Ce retour des contrôles rigoureux assombrit les perspectives pour la demande de carburant dans le pays", a repris M. Brennock, "en plus des signes de refroidissement de l'économie".
Parmi eux un volume d'importation de brut sous les 10 millions de barils par jour pour le quatrième mois consécutif, souligne l'analyste, selon les derniers chiffres de l'administration des douanes pour le mois de juillet.
(c) AFP