Le pétrole sans élan malgré des tensions dans le Golfe
Vers 09H50 GMT (11H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 72,43 dollars à Londres, en très légère hausse de 0,03% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre cédait 0,26% à 70,38 dollars.
Les tensions dans le détroit d'Ormuz, passage obligé pour l'essentiel de la production pétrolière de nombreux pays du Moyen-Orient, font d'habitude grimper les prix de l'or noir.
Mais "le dernier coup de pression géopolitique n'a pas soutenu les prix", note Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Au contraire, depuis le début de la semaine, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. cédait 4% et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. 4,9%.
"Les prix ont été malmenés lundi en raison de la remontée du nombre de contaminations au Covid-19 à travers le monde", commentent les analystes de JBC Energy.
Les investisseurs pétroliers se tourneront mercredi vers les données de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) pour se faire une idée de la demande du premier consommateur mondial.
Les stocks de brut sont attendus en baisse de 3 millions de barils, et ceux d'essence de 1,5 million de barils, selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg.
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), dont les données sont jugées moins fiables, a rendu compte d'une baisse des stocks de brut de 879.000 barils.
(c) AFP