Le pétrole profite du dollar faible, se rapproche de ses plus hauts
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre a terminé en hausse de 1,75% ou 1,31 dollar, à 76,05 dollars, à Londres.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a lui progressé de 1,71% ou 1,23 dollar, à 73,62 dollars.
Il était aussi soutenu par le communiqué de la Banque centrale américaine (Fed) et par les déclarations de son président, Jerome Powell, qui a maintenu, sans surprise, son ton accomodant, ce qui a entraîné le dollar à la baisse.
Souvent lié aux variations de sa monnaie d'échange et de cotation, le pétrole a alors gagné encore un peu plus de terrain.
Il a clôturé proche de ses plus hauts niveaux de la séance, à portée de fusil des sommets connus début juillet.
Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait alors atteint 76,98 dollars le baril et le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., 77,84 dollars, des niveaux plus vus depuis respectivement novembre 2014 et octobre 2018.
Pour autant, même si la demande est soutenue, Matt Smith ne voit pas l'or noir grimper beaucoup plus.
"Quand on a approché ce seuil des 80 dollars" début juillet, le marché "a été un peu craintif, parce que la reprise de la demande est chaotique", selon l'analyste de ClipperData, du fait des incertitudes liées à la trajectoire de la pandémie de coronavirus, en particulier en Asie.
Aujourd'hui, les mêmes préoccupations demeurent, avec la propagation toujours importante du variant Delta. Matt Smith a notamment souligné que la demande avait molli en Chine et en Inde, deux gros consommateurs de pétrole.
"A moins que le dollar ne s'effondre", le potentiel de hausse est donc limité.
(c) AFP