Le pétrole piétine, le Covid-19 plane sur la demande
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre a terminé quasiment stable à 74,48 dollars à Londres (-0,02%).
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. avait néanmoins franchi un peu plus tôt dans la séance la barre des 75 dollars, pour atteindre 75,05 dollars, une première depuis le 14 juillet.
"Les craintes de nouvelles restrictions de mobilité dans les principaux pays consommateurs, en réponse à la propagation du variant Delta du Covid-19", limitent la hausse des cours du brut, explique Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
Les États-Unis ont ainsi maintenu lundi les restrictions portant sur les voyages internationaux, en dépit des demandes de réciprocité émanant notamment de l'Union européenne.
Les analystes de Deutsche Bank soulignent de leur côté les taux de vaccination encore faibles au sein de pays émergents gros consommateurs d'or noir, une situation qui freine la reprise de la demande.
Cependant "l'offre de pétrole devrait rester serrée" selon Naeem Aslam, d'Avatrade, qui avance une "augmentation de la production insuffisante pour compenser la hausse attendue de la demande, hors nouveau pic de contaminations au Covid-19".
Pour Carsten Fritsch de Commerzbank, "le marché du pétrole demeure sous-approvisionné en dépit du fait que l'OPEP+ va augmenter sa production".
Les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix alliés via l'accord OPEP+ ont en effet opté pour la prudence le 18 juillet, avec un relèvement mesuré de la production jusqu'en septembre 2022, de l'ordre de 400.000 barils par jour chaque mois à partir d'août.
(c) AFP