Le pétrole consolide, entre demande soutenue et crainte du Covid-19
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre, coté à Londres, a fini la séance en légère hausse de 0,42% ou 31 cents, à 74,10 dollars.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en septembre a enregistré un gain plus limité de 0,22% ou 16 cents, à 72,07 dollars.
Après avoir abandonné plus de 8% et 9% respectivement sur les séances de lundi et une partie de celle de mardi, plombés par l'ombre du variant Delta, Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ont entamé une remontée qui s'est achevée vendredi.
"On a surmonté beaucoup de choses cette semaine", a commenté John Kilduff, de la firme de conseil en investissement Again Capital, évoquant aussi une remontée inattendue des stocks américains de brut, publiée mercredi, qui n'a finalement pas pesé sur les prix.
"A ce stade, les choses se sont calmées, et on a juste de la consolidation", a-t-il analysé.
Il a souligné que le pétrole n'avait pas connu une aussi belle séance que Wall Street vendredi, nettement dans le vert. "Cela montre que le marché a déjà pris en compte ce scénario d'une demande plus forte qui émerge", a estimé John Kilduff.
"Mais encore une fois, tout cela pourrait être menacé par le Covid-19", a prévenu le spécialiste. "C'est ça qui nous bride."
Pour autant, il s'attend à une poursuite de la hausse, à un rythme modéré, soutenue par l'accord de l'OPEP et de ses partenaires de l'OPEP+, annoncé dimanche, car la remontée de la production prévue par l'organisation ne sera que graduelle et étalée sur plus d'un an.
La discipline observée ces derniers mois par l'OPEP semble s'appliquer aussi, pour l'instant, aux pays producteurs qui ne font pas partie de l'alliance élargie OPEP+, en premier lieu les États-Unis, dont la production n'a pas augmenté la semaine dernière.
(c) AFP