Le pétrole finit en hausse, le rebond des marchés prime sur le rebond des stocks
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé en hausse de 4,15%, ou 2,88 dollars, à 72,23 dollars à Londres.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en septembre a clôturé en hausse de 4,27%, ou 2,88 dollars, à 70,30 dollars.
Mais le marché n'a que brièvement réagi, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. décrochant d'une petite trentaine de cents avant de reprendre sa marche en avant.
"C'est la première hausse des stocks qu'on voit en deux mois et le marché regarde ailleurs", a constaté Matt Smith, analyste de ClipperData. Les réserves avaient effectivement baissé durant huit semaines consécutives, signes d'une demande nourrie de nature à orienter les cours à la hausse.
A bien y regarder, l'analyste a relevé que les stocks d'essence n'avaient pas augmenté, ce qui indique que la demande de carburant se maintient à un niveau élevé aux États-Unis. "Mais ce n'est pas une raison pour s'exciter sur ce rapport" et y voir des facteur favorables à la hausse des prix, a-t-il tempéré.
La tendance aura bien davantage été dictée par les Bourses mondiales. Après un décrochage lundi consécutif à la flambée des nouveaux cas de coronavirus, qui avait déjà fait plonger l'or noir dans son sillage, les Bourses mondiales ont enchaîné mercredi une seconde journée de rebond, et le pétrole avec elles.
"Le brut remonte progressivement à son niveau d'avant le week-end", a observé Matt Smith.
Pour l'analyste, les opérateurs avaient aussi "peut-être réagi avec excès" juste après l'accord, annoncé dimanche, de l'OPEP et de ses alliés de l'OPEP+ sur un relèvement graduel de la production jusqu'en septembre 2022.
Depuis l'amorce d'une reprise économique post-coronavirus, l'organisation des pays producteurs et ses partenaires a "fait preuve de discipline" dans sa gestion des volumes de production, souligne Matt Smith.
"Donc il est improbable qu'ils se mettent à inonder le marché" après la conclusion de l'accord et se tiennent à leurs engagements, ce qui continuerait à soutenir les prix du brut.
(c) AFP