Le pétrole poursuit sa reprise, les stocks américains attendus en baisse
Vers 09H35 GMT (11H35 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 70,34 dollars à Londres, en hausse de 1,43% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 1,35% à 68,11 dollars.
"Il est peu probable que le pétrole plonge davantage dans un avenir proche", estiment de leur côté les analystes de JBC, malgré la décision prise par l'OPEP+ dimanche d'ouvrir les vannes d'or noir à compter du mois prochain.
Car après deux semaines de blocage, les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix alliés via l'accord OPEP+ ont finalement convenu d'un relèvement graduel de la production de 400.000 barils par jour chaque mois à partir d'août.
Prenant en compte ces données mais aussi l'offre attendue hors du cartel et les projections de la demande, les analystes de JBC calculent toujours un déficit de brut "jusqu'à la fin de l'année, avec une moyenne proche d'un million de barils par jour entre août et décembre".
Les investisseurs prendront par ailleurs connaissance mercredi de l'état des stocks de pétrole brut aux États-Unis publiés par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), aux données cependant jugées moins fiables, a rendu compte d'une hausse de 806.000 barils, un chiffre "plutôt surprenant" pour les analystes de ING.
Le marché table à l'inverse sur une baisse de 4,5 millions de barils des stocks de l'EIA pour la semaine passée, selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg.
(c) AFP