Le pétrole temporise après la chute de la veille
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 68,83 dollars à Londres, en petite hausse de 0,31% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour août, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 0,63%, à 66,84 dollars.
Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a en effet subi lundi sa pire journée de l'année en fléchissant de 7,50%, pris dans le tourbillon d'une offre d'or noir amenée à croître et du retour des menaces sur la demande.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. n'était pas en reste, perdant 6,75% sur la journée, sa pire performance depuis le 18 mars.
Les deux contrats de référence ont effacé en une seule journée un mois et demi de hausse.
Après deux semaines de blocage, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix alliés via l'accord OPEP+ se sont finalement accordés dimanche sur un relèvement graduel de la production, jusqu'en septembre 2022.
L'accord prévoit que les vingt-trois membres du groupe OPEP+ augmentent leur production de 400.000 barils par jour chaque mois à partir d'août.
A cela s'ajoute la propagation du variant Delta du Covid-19, plus contagieux qui n'épargne désormais plus aucune région du monde.
"Il est d'autant plus néfaste pour les prix du pétrole que l'éventualité de nouvelles restrictions de mobilité mettrait en péril l'aspect le plus important de la hausse des prix lors ces derniers mois, à savoir la forte augmentation de la demande", a expliqué Eugen Weinberg, de Commerzbank.
Les cours "ont aussi été pris dans le mouvement général" de baisse sur les marchés actions, ont noté les analystes de Deutsche Bank, l'ensemble des places boursières accusant des chutes oscillant entre 2% et plus de 3%.
(c) AFP