Le pétrole lesté par les négociations en coulisse de l'Opep+
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 74,21 dollars à Londres, en recul de 0,74% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour août perdait 0,92%, à 72,46 dollars.
Les négociations de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l'accord OPEP+, qui se déroulent derrière le rideau depuis l'échec retentissant du précédent sommet lundi 5 juillet, se sont réinvitées mercredi sur le marché du pétrole.
Des informations de presse indiquant une avancée des négociations entre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont en effet émergé avant d'être tempérées par la partie émiratie.
Le ministère de l'Energie des Emirats "a déclaré que les négociations avec l'OPEP+ (...) sont toujours en cours" et "qu'un accord n'a pas encore été trouvé", selon un communiqué partagé mercredi par l'agence d'Etat WAM.
Le cartel n'avait pas réussi à rallier Abou Dhabi à sa proposition d'accord en début de mois, refusant que son niveau de production de base soit revu à la hausse pour être autorisé à pomper davantage.
Il est finalement possible que les Emirats "obtiennent gain de cause", ont repris les analystes de ING, ce qui débloquerait "un accord de l'OPEP+ susceptible d'entraîner une augmentation de l'offre", a complété Avtar Sandu, de Phillip Futures.
"D'autres pays comme l'Irak pourraient également demander le droit de produire davantage", prévient Carsten Fritsch, de Commerzbank, de quoi augmenter encore davantage l'offre d'or noir sur le marché dans les mois à venir.
L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a par ailleurs fait état mercredi d'une nouvelle diminution des stocks de brut pour la semaine dernière, de 7,9 millions de barils.
Les stocks d'essence ont en revanche légèrement rebondi d'un million de barils sur fond de ralentissement de la demande, un signal baissier pour les investisseurs.
(c) AFP