Le pétrole recule, entre faibles volumes et doutes sur l'unité de l'Opep
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 75,16 dollars à Londres, en baisse de 39 cents ou 0,51%.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour août a également enregistré un léger repli de 46 cents ou 0,61%, à 74,10 dollars.
En milieu de semaine dernière, le plongeon des stocks de brut américains avait permis de soutenir le marché, mais l'effet s'est depuis estompé et le marché manque de nouvelles susceptibles de l'orienter.
Reste le psychodrame de l'OPEP et de l'OPEP+, dont les membres n'ont toujours pas réussi à s'entendre sur un possible relèvement de la production depuis l'échec d'une réunion voici dix jours.
"Je suis un peu perplexe sur ce qu'est en train de faire l'OPEP", a expliqué Bill O'Grady.
Si l'impasse dans laquelle se trouve l'Organisation des pays producteurs de pétrole avait, dans un premier temps, dopé les cours d'or noir, "elle a maintenant semé suffisamment de confusion et de dissonance pour que le marché n'ait plus totale confiance dans la capacité de l'alliance à préserver la hausse des prix", a estimé Louise Dickson, du cabinet Rystad Energy, dans une note.
Faute d'accord, plusieurs pays membres pourraient ainsi relever unilatéralement leur production, fragilisant les cours.
Par ailleurs, toujours selon elle, le marché reste préoccupé par la propagation du variant Delta du coronavirus, notamment en Malaisie et au Japon, avec des mesures de restriction susceptibles de ralentir la demande de pétrole.
A cela s'ajoutent les récents chiffres publiés par la Chine, qui montrent un ralentissement de l'activité économique, également de nature à affaiblir les besoins en énergie de la République populaire.
(c) AFP