Le pétrole ne s'affole pas avant la reprise du sommet Opep+
Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 76,44 dollars à Londres, en hausse de 0,35% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois gagnait 0,39%, à 75,45 dollars.
Après deux échecs jeudi et vendredi, les 23 membres de l'OPEP+, emmenés par l'Arabie saoudite et la Russie, se retrouvent par visioconférence à 13H00 GMT (15H00 à Paris et à Vienne, au siège du cartel).
Un plan est sur la table: celui d'augmenter chaque mois la production de pétrole de 400.000 barils par jour entre août et décembre, soit un total de 2 millions de barils quotidiens remis sur le marché d'ici la fin de l'année.
Mais charge à eux de résoudre le problème posé par les Émirats arabes unis: réviser à la hausse son volume de production de référence afin d'être autorisé à pomper davantage.
"En l'état actuel des choses, tous les membres de l'OPEP+, y compris la Russie, se sont mis d'accord pour que le groupe augmente sa production au cours des prochains mois mais aussi pour qu'il prolonge son accord jusqu'à la fin de 2022", ont résumé les analystes de Deutsche Bank.
Sur ce dernier point, tous sauf Abou Dhabi.
"C'est tout le groupe contre un seul pays", a réagi le ministre saoudien Abdelaziz ben Salmane interrogé par Bloomberg TV, tout en appelant dans une autre interview, sur la chaîne Al-Arabiya, à "un peu de rationalité et un peu de compromis" avant la réunion de lundi.
L'analyste de Seb Bjarne Schieldrop esquissait lundi deux scénarios: une forte hausse des prix si, faute d'accord, le groupe décidait de prolonger les coupes actuelles ou au contraire une chute si chacun devenait libre d'augmenter sa production, sans plus aucun quota.
(c) AFP