Le pétrole piétine, toujours pas d'accord au sommet Opep+
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre a terminé à 76,17 dollars à Londres, en hausse de 0,4% ou 33 cents par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois d'août a lui lâché 0,1% ou 7 cents à 75,16 dollars.
Abou Dhabi souhaiterait que son volume de production de référence soit relevé, ce qui lui permettrait d'augmenter davantage, en volume, sa production que ne le prévoit le projet d'accord, selon plusieurs analystes.
Les discussions se sont poursuivies vendredi, mais à l'heure de la clôture (18H30 GMT), la vingtaine de pays réunis pour le sommet n'étaient pas parvenus à s'entendre.
L'organisation et ses alliés, qui avaient massivement réduit leur production en 2020 avec la pandémie de coronavirus, se situent encore loin de leurs niveaux de 2019.
La plupart des membres souhaitent profiter de l'accélération économique de plusieurs pays, en premier lieu les États-Unis, pour relever progressivement leur production, sans inonder pour autant le marché afin que les prix se maintiennent.
L'anticipation d'une poursuite de cette stratégie a permis aux cours du brut d'atteindre jeudi leurs plus haut niveau depuis octobre 2018.
"Si les Emirats arabes unis sont autorisés à changer de base de référence, d'autres membres pourraient protester", a prévenu, dans une note, Louise Dickson, du cabinet Rystad Energy. "En même temps, l'approbation des Emirats est nécessaire pour définir une politique commune pour le reste de l'année, à laquelle tout le monde pourrait adhérer."
(c) AFP