Le pétrole décline, Opep+ et nucléaire iranien au menu de la semaine prochaine
Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 75,27 dollars à Londres, en recul de 0,38% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois lâchait 0,46%, à 72,96 dollars.
Mais le marché attend la semaine prochaine pour franchir la marche suivante, estiment plusieurs analystes.
Jeudi, les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l'accord OPEP+ se réuniront pour statuer sur leurs niveaux de production à compter du moins d'août "et potentiellement au-delà", attend Stephen Brennock, de PVM.
"Il va sans dire que l'issue de cette réunion donnera le ton aux prix du pétrole pour les mois d'été", reprend-il, indiquant que "les observateurs du marché misent majoritairement, et à juste titre, sur une nouvelle réduction des coupes" auxquelles les producteurs s'astreignent.
Le marché du brut regarde également du côté de Vienne, où l'Iran est toujours engagé dans des négociations difficiles impliquant la Grande-Bretagne, la Chine, l'Allemagne, la France, la Russie pour trouver un terrain d'entente avec les États-Unis sur son programme nucléaire.
Ces derniers pensent qu'un accord est toujours possible, bien que les pourparlers en cours n'aient pas encore permis de rapprocher les positions, a déclaré jeudi un responsable du département d'Etat.
L'élection de l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi samedi dernier à la présidence de la république islamique "n'affecte pas notre détermination à conclure un accord", a assuré le responsable.
Pour les investisseurs pétroliers, il s'agit de savoir si les sanctions qui empêchent actuellement l'Iran d'exporter sa production seront allégées, ce qui changerait drastiquement l'équilibre du marché du brut et pourrait peser sur les cours.
(c) AFP