Le pétrole progresse au lendemain des stocks américains, l'offre toujours sous contrôle
Vers 09H35 GMT (11H35 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 75,39 dollars à Londres, en hausse de 0,27% par rapport à la clôture de la veille.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ont atteint mercredi des prix plus vus depuis octobre 2018, à respectivement 76,02 dollars et 74,25 dollars.
"Une forte réduction des stocks américains de brut et d'essence ont renforcé le sentiment d'une reprise rapide de la demande", a salué Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont en effet reculé pour la cinquième semaine d'affilée, baissant davantage que les analystes ne l'avaient anticipé, selon les chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) publiés mercredi.
Les réserves d'essence ont notamment baissé de 2,9 millions de barils, près de trois fois plus que ce que prévoyait le marché.
Les investisseurs regardent également du côté de l'offre et jaugent l'augmentation à court terme de l'offre de l'OPEP+ et à moyen terme celle de l'Iran, dont les barils sont toujours soumis à embargo.
Les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l'accord OPEP+ se réunissent dans exactement une semaine, le 1er juillet, pour statuer sur leurs niveaux de production à compter du moins d'août.
Et Téhéran est toujours engagé dans des négociations difficiles impliquant la Grande-Bretagne, la Chine, l'Allemagne, la France, la Russie pour trouver un terrain d'entente avec les États-Unis sur son programme nucléaire.
"Compte-tenu de l'amélioration de la demande mondiale de pétrole, les barils supplémentaires pourraient être facilement absorbés par la soif apparemment insatiable de pétrole à mesure que l'économie mondiale se remet de la pandémie" de Covid-19, a expliqué Tamas Varga, de PVM.
(c) AFP