Le pétrole monte après les stocks américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août a fini à 75,19 dollars à Londres, en hausse de 0,51% ou 37 cents par rapport à la clôture de mardi, un plus haut depuis octobre 2018.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois d'août, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a avancé de 0,32% ou 23 cents, à 73,08 dollars.
Les analystes avaient prévu un repli de 3,5 MB.
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), aux chiffres jugés moins fiables que ceux de l'EIA, a rendu compte d'une baisse plus forte encore, de 7,2 millions de barils.
Cette chute traduit l'attente d'une recrudescence de la demande pendant la saison estivale des grands déplacements en voiture.
L'attention des investisseurs s'est également portée sur la réunion de l'OPEP+ du 1er juillet, "les points de vue étant partagés quant à une éventuelle augmentation de la production" à compter du mois d'août, a expliqué Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
"Sans surprise, la Russie proposerait d'augmenter encore l'offre" de l'alliance composée des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de dix alliés, ont expliqué dans une note Warren Patterson et Wenyu Yao, d'ING.
Le marché surveille aussi les discussions sur le nucléaire iranien, dans la foulée de l'élection de Ebrahim Raïssi en Iran, qui pourrait retarder le retour sur le marché des barils iraniens.
Pour les investisseurs pétroliers, il s'agit de savoir si les sanctions qui empêchent actuellement l'Iran d'exporter sa production seront allégées, ce qui changerait considérablement l'équilibre du marché du brut et pourrait peser sur les cours.
(c) AFP