Le pétrole Brent européen dépasse 75 dollars
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août a atteint 75,30 dollars vers 07H00 GMT, un plus haut depuis plus de deux ans, avant de reculer légèrement (-0,16% à 74,78 dollars vers 08H40 GMT, 10H40 à Paris).
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, cédait 0,43% à 73,34 dollars, après avoir atteint lundi 73,96 dollars, un plus haut depuis octobre 2018.
Alors que des discussions se tiennent à Vienne pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien conclu dans la capitale autrichienne en 2015, M. Raïssi a affirmé qu'il ne permettrait "pas de négociations pour le plaisir de négocier". Mais "toutes négociations garantissant les intérêts nationaux de l'Iran seront certainement soutenues", a-t-il ajouté.
Pour les investisseurs pétroliers, il s'agit de savoir si les sanctions qui empêchent actuellement l'Iran d'exporter sa production seront allégées, ce qui changerait drastiquement l'équilibre du marché du brut.
Du côté de la Maison Blanche, "nous n'avons pas actuellement de relations diplomatiques avec l'Iran, ni de projets de rencontre avec des dirigeants", a affirmé la porte-parole Jen Psaki, estimant que "la personne en charge des décisions (en Iran) est le chef suprême".
Après avoir atteint son record, le cours du brut reculait légèrement, notamment en raison de la vigueur du dollar, monnaie de référence des prix internationaux.
Pourtant, la force du billet vert depuis une semaine n'a pas empêché le pétrole de battre record sur record, note Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.
"Cela suggère qu'il y a très probablement une demande réelle élevée", et pas dopée par des spéculations, estime-t-il.
(c) AFP