La vigueur du dollar plafonne les gains du pétrole
Vers 09H40 GMT (11H40 à Paris), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 74,42 dollars à Londres, en hausse de 0,04% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet gagnait dans le même temps 0,08%, à 72,21 dollars.
Le dollar, qui a touché jeudi un plus haut depuis deux mois face aux principales monnaies, "devrait continuer à se renforcer dans les jours à venir, ce qui représente un vent contraire pour le pétrole et les autres matières premières", a expliqué Ricardo Evangelista, analyste d'Activtrades.
En cause, une réunion de la Réserve fédérale américaine mardi et mercredi ouvrant la voie à deux hausses des taux d'intérêt avant fin 2023, là où elle n'envisageait pas de hausse avant 2024 jusqu'à présent.
Une politique monétaire plus stricte rend le dollar plus attractif et donc plus onéreuses les matières premières s'échangeant en billets verts.
L'effet "est limité par la publication des données sur les stocks de brut aux États-Unis, en forte baisse en raison de la demande croissante des raffineries américaines", a continué M. Evangelista.
Selon un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'Information sur l'Energie (EIA) publié mercredi, les stocks de brut ont chuté de 7,4 millions de barils (MB) au 11 juin pour s'établir à 466,7 MB.
Il s'agit de la quatrième semaine de recul consécutive pour les réserves américaines de brut, au plus bas depuis février.
Seule ombre au tableau, les stocks d'essence, également attendus en baisse (-1 MB), ont en revanche augmenté de 2 MB.
(c) AFP