Le pétrole toujours à l'offensive, regards tournés vers les stocks américains
Vers 09H35 GMT (11H35 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 74,15 dollars à Londres, en hausse de 0,22% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet gagnait dans le même temps 0,17%, à 72,24 dollars.
La banque suisse UBS a d'ailleurs relevé mercredi son estimation de prix pour les deux principaux contrats en septembre, à 78 dollars et 75 dollars.
Ces nouveaux sommets s'expliquent par "une croissance de la demande supérieure à celle de l'offre, ce qui continuera au cours des prochains mois", affirme Stephen Brennock, analyste de PVM.
"La récente poussée est soutenue par les données de l'API", complète Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank, "et les données plus officielles de l'EIA aujourd'hui (mercredi) pourraient révéler une tendance similaire."
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), a en effet indiqué que les stocks de brut aux États-Unis avaient baissé de 8,5 millions de barils la semaine passée, un bon signal pour la demande.
Les investisseurs en attendent confirmation avec les données de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), jugées plus fiables, attendues plus tard dans la journée.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, ces stocks sont aussi attendus en baisse par l'EIA, de 2,5 millions de barils.
(c) AFP