Le pétrole progresse après les données encourageantes de l'AIE sur la demande
Vers 09H35 GMT (11H35 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 72,68 dollars à Londres, en hausse de 0,22% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet gagnait 0,18%, à 70,42 dollars.
"Le marché semble se concentrer entièrement sur la reprise (robuste) de la demande à l'heure actuelle", explique Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.
La demande mondiale de pétrole, qui s'était effondrée avec la crise sanitaire, devrait continuer de se reprendre" et "d'ici la fin de 2022" elle "devrait surpasser les niveaux d'avant-Covid", prédit d'ailleurs vendredi l'AIE, dans un rapport contenant ses premières prévisions détaillées pour l'an prochain.
Jeudi, c'est l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui tablait déjà sur une accélération de la reprise de la demande pétrolière au cours de la deuxième partie de cette année, dans la dernière édition de son rapport mensuel.
Les analystes de JBC pointent de surcroît le soutien aux prix apporté par "de nouveaux problèmes dans l'approvisionnement en Libye, la production ayant été entravée par des défauts d'infrastructure dans l'ouest du pays".
"Le retour des exportations de pétrole iranien semble avoir perdu son effet de choc", complète M. Weinberg.
Les prix de l'or noir ont brièvement flanché jeudi en cours de séance américaine avant de se reprendre après que Washington a annoncé avoir levé des sanctions contre d'anciens responsables iraniens, en pleine négociation sur le nucléaire avec Téhéran.
Si ces pourparlers aboutissent, la levée d'un certain nombre de sanctions économiques, dont l'embargo sur le pétrole en vigueur depuis 2018, pourrait conduire à une augmentation drastique de la production iranienne, une menace pour l'équilibre entre l'offre et la demande, et pour les cours du brut.
(c) AFP