Le pétrole à de nouveaux plus hauts après des prévisions optimistes de l'Opep
Vers 14H15 GMT (16H15 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 72,60 dollars à Londres, en hausse de 0,53% par rapport à la clôture de la veille.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ont atteint peu de temps auparavant 72,93 dollars et 70,65 dollars, une première depuis respectivement mai 2019 et octobre 2018.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) table sur une accélération de la reprise de la demande pétrolière au cours de la deuxième partie de l'année, a-t-elle indiqué jeudi.
"La reprise de la croissance économique mondiale, et donc de la demande pétrolière, devrait s'accélérer au deuxième semestre", note le cartel dans son rapport mensuel.
Il confirme ses prévisions pour cette année d'un rebond de 6 millions de barils par jour de la demande mondiale, qui devrait ainsi atteindre 96,58 millions de barils par jour.
Cette reprise n'était cependant pas encore complètement visible dans les données publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA), faisant bien état d'un recul des stocks de brut mais d'un bond de ceux d'essence lors de la semaine achevée le 4 juin.
Ces derniers ont augmenté de 7 millions de barils, bien plus que la hausse de 1,2 million anticipée.
"Ce rapport mitigé de l'EIA illustre que la saison de conduite aux États-Unis", premier consommateur de brut au monde, "n'a pas démarré aussi bien que prévu", estime Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
Il montre aussi "qu'un retour de la demande au niveau pré-pandémique ne peut être considéré comme acquis, du moins pas à court terme", renchérit Ricardo Evangelista, d'ActivTrades.
Outre-Atlantique toujours, le projet controversé d'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les États-Unis est abandonné, a annoncé mercredi l'opérateur canadien TC Energy, près de cinq mois après la décision du président américain Joe Biden de le bloquer.
Le groupe canadien avait annoncé la suspension des travaux quelques heures avant la signature du décret par M. Biden, le 20 janvier.
"L'abandon de ce projet, qui était censé faciliter le transport du pétrole brut canadien vers les États-Unis, va probablement - comme beaucoup d'autres initiatives de protection de l'environnement ces derniers mois - ralentir l'expansion de la production pétrolière dans les années à venir, de quoi encore tirer vers le haut les prix du pétrole", a expliqué Eugen Weinberg, de Commerzbank.
(c) AFP