Le pétrole calme au lendemain de stocks américains mitigés
Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 72,29 dollars à Londres, en petite hausse de 0,10% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet était quasi stable à +0,01%, cotant 69,97 dollars.
Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont reculé davantage qu'anticipé mais ceux d'essence ont fortement augmenté lors de la semaine achevée le 4 juin, a indiqué mercredi l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA).
Ces derniers ont bondi de 7 millions de barils, bien plus que la hausse de 1,2 million anticipée.
"Ce rapport mitigé de l'EIA illustre que la saison de conduite aux États-Unis", premier consommateur de brut au monde, "n'a pas démarré aussi bien que prévu", estime Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
Il montre aussi "qu'un retour de la demande au niveau pré-pandémique ne peut être considéré comme acquis, du moins pas à court terme", renchérit Ricardo Evangelista, d'ActivTrades.
Outre-Atlantique toujours, le projet controversé d'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les États-Unis est abandonné, a annoncé mercredi l'opérateur canadien TC Energy, près de cinq mois après la décision du président américain Joe Biden de le bloquer.
Le groupe canadien avait annoncé la suspension des travaux quelques heures avant la signature du décret par M. Biden, le 20 janvier.
"L'abandon de ce projet, qui était censé faciliter le transport du pétrole brut canadien vers les États-Unis, va probablement - comme beaucoup d'autres initiatives de protection de l'environnement ces derniers mois - ralentir l'expansion de la production pétrolière dans les années à venir, de quoi encore tirer vers le haut les prix du pétrole", a expliqué Eugen Weinberg, de Commerzbank.
(c) AFP