Le pétrole parti pour finir la semaine sur une note haussière
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 71,63 dollars à Londres, en augmentation de 0,45% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet gagnait 0,49% à 69,15 dollars.
"Le principal moteur des prix (...) reste la décision de l'OPEP+ d'augmenter progressivement l'offre mondiale de pétrole", et non d'ouvrir largement les vannes, a souligné Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix alliés, unis depuis fin 2016 par l'accord OPEP+, ont en effet décidé mardi de se conformer à leur politique d'augmentation progressive de la production, une approche prudente et pour l'instant limitée jusqu'à juillet.
Le marché a également pris connaissance jeudi - un jour plus tard qu'à l'accoutumée en raison d'un lundi férié aux États-Unis - de l'état des réserves américaines de brut.
Ces dernières sont en baisse de 5,1 millions de barils la semaine passée, soit le double des 2,5 millions de barils anticipés par les analystes, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Des données "qui s'expliquent par le fait que les raffineurs ont accéléré le traitement du pétrole en prévision de la demande de carburants pour le transport", a expliqué Stephen Brennock, de PVM.
Une augmentation peut-être un peu "prématurée", nuance-t-il, puisque les stocks d'essence et de produits distillés ont en revanche augmenté.
"Néanmoins, la demande américaine de carburant devrait s'accélérer dans les semaines à venir" car le pays "continue de bénéficier d'une reprise stimulée par les vaccins", conclut M. Brennock.
(c) AFP