La hausse du pétrole toujours solide après le sommet de l'Opep+
Vers 15H20 GMT (17H20 à Paris), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 70,59 dollars à Londres, en hausse de 1,83% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet s'appréciait de 2,65% à 68,08 dollars.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l'accord OPEP+ ont décidé mardi de se conformer à la politique d'augmentation progressive de la production d'or noir d'ici juillet, sans prendre de décision pour le mois d'août ni aborder la question iranienne.
L'organisation "a confirmé la décision prise" lors du sommet d'avril concernant les "ajustements de la production pour le mois de juillet, compte tenu des fondamentaux du marché observés", a annoncé le cartel dans un communiqué publié à l'issue d'un sommet ministériel expéditif qui aura duré une demi-heure à peine.
Cette stratégie est faite d'un retour par palier entre mai et juillet d'un total de près de 1,2 million de barils par jour supplémentaires, auquel s'ajoute celui d'un million de barils retiré volontairement par Ryad en début d'année.
Cette décision était largement attendue par le marché et avait été prise en compte dans le niveau actuel.
Le groupe de producteurs a par ailleurs préféré choisir de se revoir dans un délai proche - un mois exactement, le 1er juillet - plutôt que de définir dès à présent le quota de production pour le mois d'août.
Il a également choisi de ne pas aborder la question épineuse du retour probable sur le marché du pétrole iranien, selon le ministre saoudien de l'Énergie et chef de file de l'alliance Abdelaziz ben Salmane, interrogé lors d'une conférence de presse tenue à l'issue du sommet.
La République islamique est en effet engagée dans des négociations indirectes avec les États-Unis à Vienne, par l'entremise des Européens, afin de ressusciter un accord encadrant son programme nucléaire.
Si les pourparlers aboutissent, la levée d'un certain nombre de sanctions économiques, dont l'embargo sur le pétrole en vigueur depuis 2018, pourrait conduire à une forte hausse de la production de l'Iran.
Le ministre du Pétrole iranien Bijan Namdar Zanganeh, cité par Shana, l'agence officielle de son ministère, a d'ailleurs qualifié lundi de "priorité" un quasi-triplement de la production actuelle du pays.
(c) AFP