Le pétrole en hausse surveille les négociations sur le nucléaire iranien
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet a terminé à Londres à 68,46 dollars, en hausse de 2,02 dollars ou 3,04% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois a gagné 2,47 dollars ou 3,88% à 66,05 dollars.
Dans le même temps, les investisseurs pensent que "même si l'accord a lieu, il est peu probable qu'on assiste à une grande augmentation de la production de brut dès le 4e trimestre", a ajouté l'analyste.
Les États-Unis ont indiqué dimanche n'avoir pas encore vu de signes concrets d'une volonté de Téhéran de "faire le nécessaire" pour se conformer à l'accord international sur le nucléaire iranien et permettre ainsi la levée de certaines sanctions américaines.
L'AIEA a prolongé lundi d'un mois la "solution temporaire" trouvée avec l'Iran pour surveiller son programme nucléaire, une extension qui offre un sursis aux grandes puissances négociant à Vienne pour sauver l'accord international de 2015.
"La question à laquelle nous n'avons pas encore de réponse est de savoir si l'Iran, en fin de compte, est prêt à faire le nécessaire pour se conformer de nouveau à l'accord", a affirmé le secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken.
L'industrie pétrolière iranienne est soumise à embargo par les États-Unis mais une amélioration des relations entre Washington et Téhéran pourrait conduire à l'allègement de ces sanctions et donc à l'arrivée sur le marché, qui peine déjà à écouler ses stocks, d'un volume important d'or noir.
Facteur positif pour la demande et donc pour les cours, "beaucoup de données concernant le trafic commencent à s'afficher à un meilleur niveau que ce qu'on attendait", a encore indiqué l'analyste de Commodity Research Group évoquant le nombre de vols programmés, la réouverture prévue des croisières, et des données positives de trafic que ce soit en Europe ou aux États-Unis.
Un léger repli du dollar a aussi favorisé les cours de l'or noir.
(c) AFP