Le pétrole relève la tête et surveille les négociations sur le nucléaire iranien
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 67,67 dollars à Londres, en hausse de 1,85% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois gagnait 1,73% à 64,68 dollars.
"Pour la semaine à venir, tous les regards seront tournés vers l'évolution des négociations nucléaires à Vienne", ont renchéri les analystes d'ING.
Les États-Unis ont indiqué dimanche n'avoir pas encore vu de signes concrets d'une volonté de Téhéran de "faire le nécessaire" pour se conformer à l'accord international sur le nucléaire iranien et permettre ainsi la levée de certaines sanctions américaines.
"La question à laquelle nous n'avons pas encore de réponse est de savoir si l'Iran, en fin de compte, est prêt à faire le nécessaire pour se conformer de nouveau à l'accord", a affirmé le secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken sur la chaîne de télévision CNN.
L'industrie pétrolière iranienne est soumise à embargo par les États-Unis mais une amélioration des relations entre Washington et Téhéran pourrait conduire à l'allègement de ces sanctions et donc à l'arrivée sur le marché, qui peine déjà à écouler ses stocks, d'un volume important d'or noir.
Les investisseurs surveillaient également la situation sanitaire, notamment en Inde qui subit une vague dévastatrice du Covid-19.
Le pays a franchi la barre des 300.000 décès dus au coronavirus, devenant le troisième pays au monde à atteindre ce chiffre, derrière les États-Unis et le Brésil.
(c) AFP