Le pétrole tente de limiter la casse en fin de semaine
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 65,83 dollars à Londres, en hausse de 1,11% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 1,29% à 62,74 dollars.
"L'une des raisons principales est la correction générale des prix des matières premières ces derniers jours, à laquelle le pétrole n'a pas pu résister", remarque Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
"En outre, l'éventuel retour des exportations de pétrole iranien pèse sur les prix", a-t-il ajouté.
L'industrie pétrolière iranienne est soumise à embargo par les États-Unis mais une amélioration des relations entre Washington et Téhéran pourrait conduire à l'allègement de ces sanctions et donc à l'arrivée sur le marché, qui peine déjà à écouler ses stocks, d'un volume important d'or noir.
Or les négociateurs sur le nucléaire iranien, qui ont bouclé mercredi à Vienne une nouvelle session de pourparlers, ont fait état de "progrès tangibles", disant voir un accord se dessiner.
Et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a évoqué jeudi des discussions avec l'Iran sur le maintien de la surveillance des installations nucléaires, afin de permettre aux négociations destinées à sauver l'accord de 2015 de se poursuivre.
Pour Stephen Brennock, de PVM, l'Inde, gros consommateur d'or noir et durement frappé depuis plusieurs semaines par le Covid-19, est aussi "au coeur du malaise actuel du marché pétrolier".
(c) AFP