Le pétrole sous la pression de l'offre iranienne, des stocks américains et d'une demande fragilisée
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet a fini à 65,11 dollars à Londres, en recul de 2,33% ou 1,55 dollar par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juin, dont c'était le dernier jour de cotation, a perdu 2,07% ou 1,31 dollar à 62,05 dollars.
La semaine avait pourtant bien commencé pour les cours du brut, Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ayant même atteint mardi en cours de séance 70,24 dollars et 67,01 dollars, une première depuis le 8 mars.
Mais plusieurs vents contraires ont eu raison de cette envolée à partir de mercredi.
Le marché s'est d'abord inquiété de la hausse de 1,3 million de barils des stocks commerciaux de brut aux États-Unis la semaine dernière, selon les chiffres diffusés par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Les investisseurs craignent également que la reprise de la demande asiatique ne soit freinée par le regain de vigueur de la pandémie, essentiellement en Inde mais également à Taïwan et en Malaisie.
Enfin, les nouvelles positives sur le front du nucléaire iranien sont de nature à lester les cours du brut.
Les négociateurs, qui ont bouclé mercredi à Vienne une nouvelle session de pourparlers pour faire revenir Téhéran et Washington sur les rails, ont fait état de "progrès tangibles", disant voir un accord se dessiner.
"Nous avons bien avancé. Un accord prend forme", a déclaré à l'issue de la rencontre le diplomate européen Enrique Mora, qui chapeaute les discussions.
L'industrie pétrolière iranienne est soumise à embargo par les États-Unis mais une amélioration des relations entre Washington et Téhéran pourrait conduire à l'allègement de ces sanctions et donc au retour sur le marché d'un volume important d'or noir.
(c) AFP