Le pétrole lâche 5% après une hausse des stocks, la demande asiatique inquiète
Peu avant 15H00 GMT (17H00 HEC), le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juin chutait de 5,07% par rapport à la clôture de mardi, à 62,17 dollars. Celui de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait de son côté 65,66 dollars à Londres, en baisse de 4,44%.
La "faiblesse de la demande en carburant" est aussi à craindre "en Inde, au Japon, à Taïwan, en Thaïlande et au Vietnam", selon Melinda Earsdon, analyste de Oanda, qui met en avant la recrudescence des cas de Covid-19 dans ces pays et les nouvelles restrictions qu'elle entraîne.
Même si le nombre de nouvelles contaminations tendait à diminuer, l'Inde a par exemple enregistré mercredi un nouveau record de 4.529 décès dus au Covid-19 en 24 heures, toujours sous l'effet d'une violente deuxième vague épidémique.
La situation de l'offre n'était pas de nature à soutenir les prix, d'autant qu'un retour sur le marché du pétrole iranien parait plus probable à mesure que les négociations avancent sur le sujet épineux du nucléaire iranien.
L'ambassadeur russe auprès des organisations internationales à Vienne Mikhail Ulyanov a fait état mardi sur Twitter de "progrès significatifs".
L'Iran, dont l'industrie pétrolière est soumise à embargo par les États-Unis, produit actuellement près de 2,4 millions de barils par jour de pétrole brut, selon les derniers chiffres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dont le pays fait partie.
Il y a un peu plus de trois ans, avant l'avalanche de sanctions économiques et financières américaines, il en produisait 1,4 million supplémentaires, un volume qui serait aujourd'hui difficile à absorber par un marché toujours fragilisé par la pandémie.
(c) AFP