La demande de pétrole baisse face à la Covid, hausse attendue sur l'année (AIE)
Le recul de la consommation en Inde ou encore en Thaïlande a ainsi effacé "des tendances récentes plus positives en Europe et aux États-Unis", selon le bilan mensuel de l'AIE. La demande globale a reculé de 130'000 barils par jour par rapport à mars, pour atteindre 94 millions de barils par jour (mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.), un niveau inférieur à celui observé fin 2020.
Pour autant, l'AIE maintient "en gros" ses attentes en matière de reprise pour le second semestre, "étant attendu que les campagnes de vaccination continuent à s'étendre et que la pandémie passe largement sous contrôle".
L'offre en revanche ne devrait pas grimper aussi nettement, les producteurs de l'OPEP+ (incluant entre autres la Russie) ayant décidé de ne rouvrir les vannes que progressivement.
Si l'organisation continue sur cette voie, l'écart entre la demande et la production pourrait atteindre 2,5 millions de barils par jour d'ici la fin de l'année, souligne l'AIE. Et même si un accord est trouvé permettant l'assouplissement des sanctions contre l'Iran, cet écart serait encore de 1,7 mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains..
Les dirigeants de l'OPEP+ doivent se retrouver le 1er juin pour évaluer leur niveau de production pour les prochains mois. "Ils ont la flexibilité nécessaire permettant de l'intensifier relativement rapidement, pour combler les éventuels écarts susceptibles d'émerger", souligne l'AIE.
(c) AFP