Le pétrole plafonne après un nouveau record de contaminations au Covid-19 en Inde
Vers 09H50 GMT (11H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 68,77 dollars à Londres, en recul de 0,28% par rapport à la clôture de la veille.
"Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a tenté à plusieurs reprises hier (mercredi) de franchir la barre des 70 dollars le baril" sans y parvenir, a constaté Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank, et ce malgré des données "robustes" sur les stocks américains.
La référence européenne s'est arrêtée à 69,95 dollars le baril, un prix néanmoins plus vu depuis le 15 mars.
Les réserves commerciales américaines de pétrole brut ont en effet décru de 8 millions de barils, signe de la poursuite de la reprise avant l'ouverture de la saison des grands déplacements estivaux en voiture, selon l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) mercredi.
Cependant "la demande d'essence s'est avérée décevante", a pointé M. Weinberg. Les stocks d'essence, que les analystes prévoyaient en baisse de plus de 700.000 barils, ont augmenté d'autant (+737.000 barils).
"Dans le même temps, le nombre record de nouvelles infections en Inde alimente les craintes d'une reprise plus lente de la demande", a continué l'analyste de Commerzbank.
L'Inde a annoncé jeudi un record de près de 4.000 décès dus au Covid-19 et 412.000 nouvelles contaminations en 24 heures, tandis que les autorités préviennent que le pays doit se préparer à affronter "de nouvelles vagues".
A un pic en 2019, avant un reflux en 2020 sous l'effet de la pandémie, l'Inde consommait plus de 5 millions de barils par jour, ce qui la plaçait au troisième rang derrière les États-Unis et la Chine, d'après les chiffres du géant pétrolier BP.
(c) AFP