Le pétrole progresse après la réunion de l'Opep+
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 66,42 dollars à Londres, en hausse de 1,17% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois a conclu à 62,94 dollars en progrès de 1,66%.
Comme s'y était préparé le marché, les membres de l'alliance ont décidé de maintenir leur calendrier d'ouverture progressive de leur robinet d'or noir.
Suivant la décision du précédent sommet, le 1er avril, le niveau actuel de production sera augmenté de 350.000 barils par jour en mai, puis d'autant en juin et enfin de 450.000 barils supplémentaires par jour en juillet.
"C'était attendu. Ils restent sur une trajectoire qui consiste à ramener davantage de barils sur le marché", a indiqué Matt Smith de ClipperData.
L'analyste a aussi souligné que les investisseurs étaient globalement rassurés au sujet de la demande américaine, à la veille du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'Information sur l'Energie (EIA) sur les réserves de brut et de produits pétroliers aux États-Unis.
"On devrait voir une nouvelle diminution des stocks alors que les fondamentaux sont bons aux États-Unis et que la demande de brut s'accroît", a relevé Matt Smith.
Les analystes s'attendent à une baisse des stocks de brut d'un million de barils pour la semaine close le 21 avril, après un léger rebond observé la semaine précédente.
En contrepoint de de cet optimisme, le marché restait vigilant sur les risques pour la demande, liés à la propagation du Covid-19, notamment en Inde.
"Il existe toujours un risque que la propagation galopante du coronavirus en Inde, au Brésil, au Japon et en Turquie affecte la croissance économique mondiale et fasse +dérailler+ la reprise de la demande de pétrole", a averti Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.
Par ailleurs, la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé lundi la levée de l'état de force majeure sur l'un des principaux terminaux pétroliers en Libye, après une semaine d'interruption pour manque de budget.
(c) AFP