Le pétrole finit la semaine en hausse, mais l'évolution de la pandémie inquiète
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin a fini à 66,11 dollars à Londres, en hausse de 1,09% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois a avancé de 1,16%, à 62,14 dollars.
"Prenez une aggravation de la situation sanitaire en Inde. Ajoutez-y un soupçon de perturbations de l'approvisionnement en provenance de Libye et un lot de données économiques américaines robustes et vous aurez un véritable bras de fer entre les partisans de la hausse et de la baisse" des cours du brut, a commenté Stephen Brennock, analyste de PVM.
L'Inde, troisième consommateur d'or noir au monde, subit de plein fouet une nouvelle vague de Covid-19. Au cours des dernières 24 heures, 330.000 nouvelles contaminations et 2.000 décès ont été recensés.
En réaction depuis lundi soir Delhi est confinée pour une semaine, tous les magasins non essentiels ont été fermés dans le Maharashtra, et l'État d'Uttar Pradesh, qui compte 200 millions d'habitants, impose un confinement pendant le week-end.
Si la situation indienne est préoccupante pour la demande mondiale, le tableau semble nettement plus rassurant côté américain.
Jeudi, lors de la présentation de ses résultats trimestriels, le géant texan du raffinage et de la distribution de produits pétroliers Valero a annoncé que la demande en essence était à 93% de ses niveaux d'avant la pandémie et la demande en diesel à 100%.
En outre, l'offre a été perturbée cette semaine par la situation en Libye, ce qui a soutenu les cours.
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a décrété en début de semaine l'état de force majeure sur l'un des principaux terminaux pétroliers en Libye, interrompant ses exportations, en raison du non-transfert de son budget par la Banque centrale, malgré de récents progrès politiques dans le pays.
(c) AFP