Le pétrole finit à l'équilibre, la pandémie inquiète toujours
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 65,40 dollars à Londres, en progression de 0,12% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois, a grappillé 0,13%, à 61,43 dollars.
Le pays a annoncé jeudi près de 315.000 nouveaux cas de Covid-19 recensés sur 24 heures, un record mondial.
A son pic en 2019, l'Inde consommait plus de 5 millions de barils par jour, ce qui la place au troisième rang derrière les États-Unis et la Chine, d'après les chiffres du géant pétrolier BP.
Sur la décennie qui précédait, 2008 - 2018, la croissance annuelle de la consommation de brut dans le pays a été de 5%, selon la même source.
Le Japon subit aussi une nouvelle vague d'infections et un nouvel état d'urgence pourrait être déclaré vendredi dans certains départements, dont Tokyo et Osaka.
La hausse inattendue des stocks de brut aux États-Unis, selon des chiffres diffusés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), a également pesé sur les cours du pétrole jeudi.
Les réserves commerciales de brut ont progressé de 600.000 barils la semaine passée, déjouant les attentes des analystes qui tablaient sur une baisse de 3,55 millions. Il s'agit de leur première augmentation depuis un mois.
Toutefois, les cours de l'or noir ont été soutenus par les craintes autour d'une baisse de l'offre libyenne.
"La Libye continue de faire face à des vents contraires alors qu'elle tâche de maintenir ses capacités d'exportation et de production avec une chute des cargaisons attendue dans les prochaines semaines", note Robbie Fraser de Schneider Electric.
(c) AFP