Cours de clôture: Les cours du pétrole reculaient de nouveau jeudi, plombés par une hausse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine passée et la circulation du Covid-19 dans plusieurs régions importantes pour la demande de brut.
Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait
65,08 dollars à Londres, en baisse de
0,37% par rapport à
la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois, lâchait
0,39%, à
61,11 dollars.
Le
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. et le
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. sont à la peine depuis mardi, après avoir franchi respectivement les barres de 64 et
68 dollars, une première depuis le 18 mars.
Les analystes pointent de concert la hausse inattendue des
stocks de brut aux
États-Unis publiée
mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (
EIA) comme facteur baissier principal.
Ceux-ci ont progressé de
600.000 barils la semaine passée, déjouant les attentes des analystes qui tablaient sur une baisse de 3,55 millions. Il s'agit de leur première augmentation depuis un mois.
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux
États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), aux estimations jugées moins fiables, avait également indiqué que les stocks avaient grimpé mais de 0,4 million de barils.
"
L'offre est plus que suffisante et les investisseurs s'inquiètent de l'explosion des cas de Covid-19 en Inde", a par ailleurs souligné Naeem Aslam, analyste d'Avatrade.
Le pays a annoncé jeudi près de 315.000 nouveaux cas de Covid-19 recensés sur 24 heures, un record mondial.
A son pic en 2019, l'Inde consommait plus de
5 millions de barils par jour, ce qui la place au troisième rang derrière les
États-Unis et la
Chine, d'après les chiffres du géant pétrolier BP.
Sur la décennie qui précédait, 2008 - 2018, la croissance annuelle de la consommation de brut dans le pays a été de
5%, selon la même source.
Le Japon traverse aussi une nouvelle vague d'infections et un nouvel état d'urgence pourrait être déclaré vendredi dans certains départements, dont Tokyo et Osaka.
(c) AFPCommenter Le pétrole accuse le coup au lendemain des stocks américains
Communauté prix du baril
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