Le pétrole commence la semaine en légère hausse
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin a fini à 67,05 dollars à Londres, en hausse de 0,42% ou 28 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de mai est monté de 0,40% ou 25 cents, à 63,38 dollars.
Ils ont progressé davantage lundi, poussés par l'accès de faiblesse du billet vert. Un dollar plus faible a en effet tendance à faire monter les prix du pétrole, libellés dans la devise américaine.
Toutefois, le regain de vigueur du Covid-19 en Inde, marché porteur pour la demande de brut, a limité les gains de l'or noir.
Le pays a recensé lundi un nouveau record de nouvelles contaminations: 273.810 cas sur 24 heures. C'est le cinquième jour d'affilée que le pays franchit la barre des 200.000 nouveaux cas.
Les autorités de New Delhi ont en conséquence imposé aux 20 millions d'habitants de la capitale indienne un confinement d'une semaine.
"Dans le même temps, les investisseurs surveillent les tensions entre les États-Unis, l'Iran et la Russie qui pourraient avoir un impact sur les marchés du brut", a souligné Stephen Innes, d'Axi.
Les discussions sur le nucléaire iranien ont fait des "progrès" à Vienne malgré la persistance de "désaccords sérieux", ont rapporté samedi des participants.
"Toute avancée allant dans la direction d'une levée des sanctions sera baissière à court terme", ont indiqué Warren Patterson et Wenyu Yao, analystes chez ING.
L'Iran, dont l'industrie pétrolière est soumise à embargo par les États-Unis, produit actuellement 2,1 millions de barils par jour de pétrole brut, selon les derniers chiffres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dont le pays fait partie.
Il y a trois ans, avant l'avalanche de sanctions économiques et financières américaines, Téhéran produisait 3,8 millions de barils chaque jour, un volume qui serait aujourd'hui difficile à absorber par un marché toujours fragilisé par la pandémie.
(c) AFP