Asie: le brut sans direction, après la Grèce et avant la Fed (93,71 USD)
Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en août perdait 46 cents à 93,71 dollars. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en août gagnait 31 cents à 111,26 USD.
Le gouvernement socialiste grec a obtenu dans la nuit de mardi à mercredi la confiance du Parlement, première étape en vue de l'adoption d'ici la fin du mois d'un nouveau plan d'austérité, réclamée par l'Union européenne pour continuer à sauver le pays de la faillite.
Ce vote a apaisé en partie les craintes des marchés dans une nouvelle détérioration grave de la situation financière du pays, a indiqué Jason Feer, analyste chez Argus Media à Singapour.
"L'un des facteurs qui pèse dans l'esprit des gens est la crainte d'un défaut (de paiement) de la Grèce car cela accroîtrait les turbulences sur le marché", a-t-il ajouté.
Face à la grogne qui montait dans la majorité, le Premier ministre Georges Papandréou entendait par ce vote resserrer les rangs de sa majorité en vue de l'adoption de la nouvelle cure de rigueur.
Le marché pétrolier attend également la fin de la réunion de la Réserve fédérale américaine, mercredi, alors que plusieurs indicateurs signalent le manque de dynamisme de l'économie américaine, première consommatrice au monde d'or noir.
Mardi, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet, dont c'était le dernier jour de cotation, a terminé à 93,40 dollars, en hausse de 14 cents par rapport à la veille.
Le contrat à échéance août, référence à partir de mercredi, a gagné 54 cents à 94,17 dollars.
A Londres en revanche, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a cédé 74 cents à 110,95 dollars.