Le pétrole décolle après une chute des stocks de brut aux Etats-Unis
Vers 14H45 GMT (16H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait 66,18 dollars à Londres, en hausse de 3,94%.
En hausse en cours de séance européenne, les deux contrats de référence du brut ont accru leur gains à la publication par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) de stocks de pétrole brut en chute de 5,9 millions de barils la semaine passée.
C'est plus du double que ce qu'attendait le marché, les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablant plus tôt dans la journée sur une baisse de 2,7 millions de barils.
Les stocks d'essence sont montés de 300.000 barils, là où les analystes s'attendaient à une hausse plus marquée.
Déjà mardi la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), aux estimations jugées moins fiables, avait indiqué que ceux-ci avaient baissé de 3,6 millions de barils dans le pays la semaine passée.
De plus, les fondamentaux du marché pétrolier sont désormais "plus solides", a estimé mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), en revoyant à la hausse ses prévisions de la demande pour 2021, sur fond de perspectives économiques plus encourageantes.
Après une chute historique l'an dernier, la demande devrait ainsi croître de 5,7 millions de barils par jour cette année, pour atteindre 96,7 millions de barils par jour.
La veille, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'était déjà montrée un peu plus optimiste pour la demande mondiale de pétrole cette année au moment où le cartel s'apprête à assouplir les coupes dans sa production, avec un rebond mondial de la demande de brut attendu désormais à 6 millions de barils par jour en 2021.
Des négociations difficiles sur le nucléaire iranien, qui éloignent la possibilité d'un retour sur le marché du pétrole de Téhéran soumis à embargo par Washington, ainsi qu'un dollar en baisse achevaient de soutenir mercredi les cours du brut.
(c) AFP