Le pétrole en petite hausse après les stocks américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 63,16 dollars à Londres, en hausse de 0,70% ou 44 cents.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de mai a gagné 0,74% ou 44 cents, à 59,77 dollars.
Les stocks d'essence ont en revanche gonflé de 4 MB, là où les analystes s'attendaient à une légère baisse. Il s'agit de leur plus forte hausse hebdomadaire en deux mois.
"Il semble que le récent redémarrage de l'activité des raffineries a permis d'absorber plus de pétrole à traiter, mais la faible demande, avec une baisse hebdomadaire de 1,077 million de barils par jour livrés aux Américains, continue de peser sur les facteurs fondamentaux" du marché, explique Bart Melek de TD Securities.
"La demande américaine, qui était censée indiquer une reprise robuste grâce à l'avancée rapide des vaccinations est quelque peu décevante et ne permet clairement pas de contrebalancer les perspectives moroses en Europe, où les variants du Covid paralysent des pans entiers de l'économie", poursuit l'expert.
Le marché digère par ailleurs la décision prise la semaine dernière par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l'accord OPEP+, emmenés par l'Arabie saoudite et la Russie, d'augmenter progressivement leur production d'or noir au cours des prochains mois.
L'Iran, dont le secteur pétrolier est soumis à embargo par les États-Unis, "représente le plus grand risque de hausse de l'offre sur le marché", rappelle Stephen Brennock, de PVM.
(c) AFP